Frank Carter : "J'ai bâti ma carrière sur la haine"
  • il y a 5 ans
Pour “End of Suffering”, troisième album de Frank Carter & The Rattlesnakes sorti le 3 mai, l’ex-chanteur de Gallows et de Pure Love abandonne petit à petit le punk brûlant des débuts pour un rock plus consensuel, calibré pour les grandes salles, mais néanmoins intéressant. L’âge de raison ? Peut-être. Mais Frank Carter a beau avoir troqué les saltos dans la foule pour les costumes Gucci, il reste une incroyable bête de scène, presqu’à l’opposé de sa musique, dans laquelle il se fait volontiers crooner, et de sa personnalité calme, affable et bavarde, et moins mégalo qu’on pourrait le penser. Pour savoir comment le teigneux anglais s’est transformé en père de famille responsable et musicien exigeant, entretien sur petits papiers colorés avec la bête tatouée.