Pass culture et jeux vidéo - 20/2/2019 - Désintox
- il y a 5 ans
Depuis le 1er février, 10 000 jeunes âgés de 18 ans issus de 5 départements testent des pass culture, d’une valeur de 500 euros. Interpellé sur Twitter par un joueur professionnel de jeux vidéo lors du lancement de cette phase test, le ministre de la culture Franck Riester a confirmé que les jeux vidéo figurent dans l’offre puisque selon lui : «le jeu vidéo est un art, il y a donc toute sa place.»
Si cette réponse a plu aux gamers, ravis de voir leur passion élevée au rang d’art, elle a aussi suscité les critiques acerbes d’autres internautes, qui voient dans ce pass un moyen détourné de s’acheter la jeunesse alors qu’il devait la pousser à se rendre dans des lieux de culture plus classique comme les musées, les théâtres, les cinémas ou à prendre goût à la littérature.
Beaucoup craignent que les 500 euros alloués partent dans des consoles dernier cri ou financent des heures perdues devant des jeux ultra-violents ou des soirées à jouer à Mario Kart ou Fifa. Et tout ça aux frais du contribuable !
Il n’en est rien puisque sur les 500 euros prévus par le pass, seul un plafond de 200 euros est destiné aux biens numériques, dont font partie les jeux vidéo avec la presse en ligne ou les sites de musique. De plus, seuls les jeux proposés au téléchargement par des éditeurs volontaires en Europe et qui répondent à certains critères, comme l’interdiction de contenus ultraviolents, sont concernés. Les jeunes ne pourront donc pas s’acheter n’importe quel jeu de guerre ou de course au supermarché.
Enfin, puisque le pass n’en est encore qu’à sa version beta, tous les jeux rendus disponibles, le sont de manière gratuite par les éditeurs de jeux vidéo. Chaque game over ne coûte donc pour l’instant pas un sou !
Source: tweet de Franck Riester avec florilège de commentaires critiques en dessous. https://twitter.com/franckriester/status/1091345884732973056
Exemple de commentaires:
https://twitter.com/Idreams27/status/1092358504684404736
https://twitter.com/EugenieBastie/status/1091600313050718208
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes sur Arte, présentée par Elisabeth Quin.
Sur Facebook : https://www.facebook.com/DesintoxLiberation/
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Sur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/
Sur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/
Si cette réponse a plu aux gamers, ravis de voir leur passion élevée au rang d’art, elle a aussi suscité les critiques acerbes d’autres internautes, qui voient dans ce pass un moyen détourné de s’acheter la jeunesse alors qu’il devait la pousser à se rendre dans des lieux de culture plus classique comme les musées, les théâtres, les cinémas ou à prendre goût à la littérature.
Beaucoup craignent que les 500 euros alloués partent dans des consoles dernier cri ou financent des heures perdues devant des jeux ultra-violents ou des soirées à jouer à Mario Kart ou Fifa. Et tout ça aux frais du contribuable !
Il n’en est rien puisque sur les 500 euros prévus par le pass, seul un plafond de 200 euros est destiné aux biens numériques, dont font partie les jeux vidéo avec la presse en ligne ou les sites de musique. De plus, seuls les jeux proposés au téléchargement par des éditeurs volontaires en Europe et qui répondent à certains critères, comme l’interdiction de contenus ultraviolents, sont concernés. Les jeunes ne pourront donc pas s’acheter n’importe quel jeu de guerre ou de course au supermarché.
Enfin, puisque le pass n’en est encore qu’à sa version beta, tous les jeux rendus disponibles, le sont de manière gratuite par les éditeurs de jeux vidéo. Chaque game over ne coûte donc pour l’instant pas un sou !
Source: tweet de Franck Riester avec florilège de commentaires critiques en dessous. https://twitter.com/franckriester/status/1091345884732973056
Exemple de commentaires:
https://twitter.com/Idreams27/status/1092358504684404736
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