Et si on ouvrait le Bois des Pins au public ? -OLJ
- il y a 5 ans
Il existe à Beyrouth en moyenne 0,8 mètre carré d'espace vert par habitant, soit une superficie 50 fois inférieure à celle recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (12 mètres carrés par habitant).
La capitale libanaise s'étend sur environ 20 km2 et concentre avec ses alentours près de 1,4 millions d'habitants. Mais elle ne dispose que de huit jardins publics d'une superficie totale de 393 000 m2. Ses deux plus grands jardins sont ceux de Sanayeh (22 000 m2) et de Sioufi (20 000 m2). Quant au bois de Beyrouth (300 000 m2), entièrement dévasté par le feu durant l'invasion israélienne de 1982, il est fermé au public depuis 1992. Il faut être âgé de plus de 35 ans et obtenir l'autorisation de la Municipalité de Beyrouth pour en profiter. Il représente pourtant les deux tiers des espaces verts de la ville.
Des rumeurs circulent. La Municipalité aurait peur de dégrader le parc en l'ouvrant au public. Elle craindrait des affrontements entre les diverses communautés qui vivent aux abords du parc. Pour Mohamed Ayoub, de l'ONG Nahnoo, qui travaille sur les espaces publics et en particulier sur la réouverture du Bois au public, tous ces arguments sont invalides. Reportage.
La capitale libanaise s'étend sur environ 20 km2 et concentre avec ses alentours près de 1,4 millions d'habitants. Mais elle ne dispose que de huit jardins publics d'une superficie totale de 393 000 m2. Ses deux plus grands jardins sont ceux de Sanayeh (22 000 m2) et de Sioufi (20 000 m2). Quant au bois de Beyrouth (300 000 m2), entièrement dévasté par le feu durant l'invasion israélienne de 1982, il est fermé au public depuis 1992. Il faut être âgé de plus de 35 ans et obtenir l'autorisation de la Municipalité de Beyrouth pour en profiter. Il représente pourtant les deux tiers des espaces verts de la ville.
Des rumeurs circulent. La Municipalité aurait peur de dégrader le parc en l'ouvrant au public. Elle craindrait des affrontements entre les diverses communautés qui vivent aux abords du parc. Pour Mohamed Ayoub, de l'ONG Nahnoo, qui travaille sur les espaces publics et en particulier sur la réouverture du Bois au public, tous ces arguments sont invalides. Reportage.