Régions - Les hivernales : cultivons notre féminin
- il y a 5 ans
Chroniqueuse : Sarah Doraghi
Il y a un an Francoise Héritier nous quittait. Cette grande dame de l’anthropologie sociale et du féminisme laisse les témoignages d’une femme de son temps et nous invite à lutter contre ce qu’elle nomme « l’effacement du féminin ».
Grâce à son insoumission, « cette petite fille bien sage et serviable » a su dépasser la pression familiale et sociale pour tracer la route qu’elle s’était choisie jusqu’à devenir professeure au collège de France.
Si les femmes aujourd’hui investissent le devant de la scène dans différents domaines, beaucoup de chemin reste à parcourir.
Des voix s’élèvent, pour essayer de faire place à une société plus solidaire, plus juste, plus apaisée et peut être plus créative…
Cette 41ème édition fait donc la part belle aux femmes, qu’elles soient interprètes ou chorégraphes.
Elles sont engagées comme Lia Rodrigues qui travaille au cœur des favelas au Brésil, Manon Avram qui s’appuie sur des ateliers menés avec de jeunes migrantes, Liglia Lewis qui livre une pièce d’amour et de colère. Issue de la nouvelle génération ? Mercedes Dassy densifie le débat de l’émancipation des femmes, Tatiana Julien explore la notion du soulèvement, Nach exprime l’énergie et la puissance du Krump…
Il est aussi question de douceur avec la création de Melanie Perrier, hommage discret à la psychanalyste et philosophe Anne Dufourmantelle, ici, le mystère de la relation à l’autre ouvre un imaginaire en douceur, là, la danse sans artifice de la chorégraphe Meytal Blanaru dessine un paysage des souvenirs. On aime aussi la grande délicatesse de Paula Pi qui questionne avec beaucoup de pudeur la représentation du masculin et du féminin.
Les hommes s’impliquent eux aussi dans cette quête d’équilibre entre masculin et féminin. Avec par exemple, José Montalvo, avec son spectacle « Carmen(s) » porte sur scène l’archétype de la liberté féminine. Des univers insolites, poétiques, exotiques, magiques et doux.
Pour plus d’informations :
https://www.hivernales-avignon.com/
@Hivernales
Il y a un an Francoise Héritier nous quittait. Cette grande dame de l’anthropologie sociale et du féminisme laisse les témoignages d’une femme de son temps et nous invite à lutter contre ce qu’elle nomme « l’effacement du féminin ».
Grâce à son insoumission, « cette petite fille bien sage et serviable » a su dépasser la pression familiale et sociale pour tracer la route qu’elle s’était choisie jusqu’à devenir professeure au collège de France.
Si les femmes aujourd’hui investissent le devant de la scène dans différents domaines, beaucoup de chemin reste à parcourir.
Des voix s’élèvent, pour essayer de faire place à une société plus solidaire, plus juste, plus apaisée et peut être plus créative…
Cette 41ème édition fait donc la part belle aux femmes, qu’elles soient interprètes ou chorégraphes.
Elles sont engagées comme Lia Rodrigues qui travaille au cœur des favelas au Brésil, Manon Avram qui s’appuie sur des ateliers menés avec de jeunes migrantes, Liglia Lewis qui livre une pièce d’amour et de colère. Issue de la nouvelle génération ? Mercedes Dassy densifie le débat de l’émancipation des femmes, Tatiana Julien explore la notion du soulèvement, Nach exprime l’énergie et la puissance du Krump…
Il est aussi question de douceur avec la création de Melanie Perrier, hommage discret à la psychanalyste et philosophe Anne Dufourmantelle, ici, le mystère de la relation à l’autre ouvre un imaginaire en douceur, là, la danse sans artifice de la chorégraphe Meytal Blanaru dessine un paysage des souvenirs. On aime aussi la grande délicatesse de Paula Pi qui questionne avec beaucoup de pudeur la représentation du masculin et du féminin.
Les hommes s’impliquent eux aussi dans cette quête d’équilibre entre masculin et féminin. Avec par exemple, José Montalvo, avec son spectacle « Carmen(s) » porte sur scène l’archétype de la liberté féminine. Des univers insolites, poétiques, exotiques, magiques et doux.
Pour plus d’informations :
https://www.hivernales-avignon.com/
@Hivernales