Gilets jaunes. La moitié des radars automatiques seraient hors-service en France.

Gilets jaunes. La moitié des radars automatiques seraient hors-service en France.

Totalement détruits ou mis provisoirement hors service par de la peinture ou des bâches, les radars automatiques cristallisent la colère des Gilets jaunes depuis le 17 novembre. Le long de nos routes, plus de 1 500 appareils seraient déjà touchés, selon Europe 1.

Les 3 275 radars automatiques implantés le long des routes, en France, rapportent plus d’un milliard d’euros chaque année. Ils sont donc géographiquement présents partout en France, économiquement rentables et symboliquement signifiants. Surtout pour des Gilets jaunes qui ont enfourché le cheval de bataille de la hausse des taxes sur les carburants avant d’étendre leurs revendications au pouvoir d’achat et à l’ensemble des mesures sociales, Smic compris.

Rien d’étonnant, dans ces conditions, que les radars cristallisent leur colère depuis le début de leur mouvement, le 17 novembre. D’ailleurs, une semaine plus tard, 20 % des appareils automatiques – soit 600 cabines - étaient déjà hors-service.

D’après Europe 1, on en est maintenant à la moitié. Au moins 250 radars ont été détruits. Et, au total 1 500 d’entre eux ont été vandalisés, recouverts de peinture ou de bâches plastique. Dans certains départements ruraux, les destructions touchent la quasi-totalité des appareils - du jamais vu.

Économiquement, la sanction est double : les réparations et remises en état d’une part, le manque à gagner pour les services fiscaux d’autre part. Le total se chiffrerait déjà en millions d’euros, selon la radio.

Rappelons que, comme nous l’avons déjà signalé ici même, les auteurs des destructions de radars automatiques risquent jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende.

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