Renault Kadjar (2018) : 1er contact en vidéo
  • il y a 5 ans
Bienvenue à bord du Kadjar restylé, que Renault appelle nouveau Kadjar. Nouveau, ça ne saute pas forcément aux yeux à l’extérieur car les retouches sont assez subtiles et concernent principalement les boucliers avant et arrière avec une nouvelle signature lumineuse. En termes de style, entre l’ancien apparu en 2015 et le nouveau qui va arriver début 2019, la différence est très légère. Ce qui est plus notable, c’est ce qui se passe sous le capot puisque le Kadjar 2019 embarque 3 nouveaux moteurs : un diesel de 115 ch et deux essence avec filtres à particule, des TCe 4 cylindres de 140 et 160 ch. Les deux blocs essence seront disponibles en boîte manuelle ou avec la transmission à double embrayage EDC. Nous avons choisi aujourd’hui un TCe 140, qui est plutôt pas mal : c’est un bloc qu’on avait découvert dans le Scénic et qu’on avait bien apprécié, notamment en termes de douceur et de sobriété. Pour la sobriété, on ne va pas en parler ici parce qu’on est sur les routes de Sardaigne : ça monte, ça descend, ça tourne, donc si on vous annonce la consommation moyenne à l’ordinateur de bord, vous allez faire des bonds car on est à quasiment 9,7 l/100 km. Ce n’est pas du tout représentatif d’une utilisation normale. On va plutôt faire le pari que ce bloc sera comme dans le Scénic assez sobre dans le Kadjar. En termes d’agrément, c’est pas mal du tout, très doux, mais attention : on n’est pas ici sur un bloc qui cherche la performance, on est sur de la douceur de la conduite et de la souplesse pour une bonne utilisation au quotidien. La boîte 6 est plutôt bien guidée, les rapports de boîte sont un peu longs mais ce n’est pas gênant, même pour les relances. Donc c’est un bon milieu de gamme, ça permet pour ceux qui sont réfractaires au diesel de ne pas opter pour le dCi 115, et ça permet aussi de ne pas aller chercher le TCe 160 : le TCe 140 suffit amplement au quotidien. Mais ce qui se passe à l’intérieur est intéressant. Il faut rappeler que le Kadjar est sorti en 2015, à l’époque il remplaçait un Koleos vieillissant et on était plutôt emballé par ce SUV, mais manque de chance, le 3008 est arrivé quelques moins plus tard, et le Kadjar a pris quasiment 10 ans d’un coup, en termes de technologie embarquée notamment. Donc on attendait beaucoup de modifications à l’intérieur : franchement, on est déçu car elles n’y sont pas.