Burkina Faso : De l’attiéké séché pour réduire le gaspillage
  • il y a 6 ans
En 2002, Sabine NANA et ses camarades ont quitté la Côte d’Ivoire en guerre pour s’installer au Burkina Faso. Depuis, elles ont reconstruit leurs vies grâce à la transformation du manioc en attiéké frais et séché.

Sabine et ses amies ont démarré leur activité dans le beurre de karité et le mil germé. Mais cela ne leur rapportait pas, car d’autres associations le faisait mieux qu’elles. Comme elles avaient déjà de l’expérience dans la fabrication de l’attiékè qu’elles ont apprises en Côte d’Ivoire, elles se sont lancées dans la transformation du manioc pour le marché burkinabè. Aujourd'hui, Sabine a créé sa propre unité de transformation de manioc appelée « NANAALIM », qui emploie 50 personnes et dispose d'une capacité de production de 5 tonnes / jour.

« La vision de l’unité c’est servir cet attiéké qui est conservable plus de trois ans », dit Sabine.
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