À quantité d’espace identique, on peut produire plus d’énergie que les plantes terrestres, entre 2 et 5 fois plus, selon les estimations les plus optimistes.

On peut construire les bassins nécessaires à la culture de micro-algues sur des terrains non-fertiles, ce qui évite la concurrence avec la culture alimentaire.

Les micro-algues peuvent pousser dans des milieux plutôt hostiles aux cultures traditionnelles, ainsi des terrains pollués sont propices à leur épanouissement.

Les micro-algues sont voraces en soleil. Il est donc plus difficiles pour les pays du Nord de produire ces petites merveilles.

L’emplacement des bassins doit se faire sur un terrain plat mais surtout ils prennent beaucoup de place.

En France par exemple, les emplacements qui répondent à ces critères ne sont pas assez nombreux pour produire une quantité d’algues suffisantes.

Pour produire des algues, il faut également un fertilisant de taille… du CO2.

À première vue, pas de problème puisque l’atmosphère en contient, la pollution de l’air y contribuant de beaucoup, mais ceci n’est pas suffisant pour nos petits algues.

Toutes ces contraintes font grimper les coûts de production et « la filière des algo-carburants reste une filière à faible marge ».