Ils sont le cauchemar des automobilistes : les véhicules de la fourrière. Impopulaires, vilipendés, ils rendent pourtant un service indispensable, un service public : dégager les voies de circulation. On en compte environ un millier à travers la France.

Mais la fourrière est devenue un business. Longtemps géré par les municipalités, ce service est aujourd’hui délégué dans la plupart des grandes villes de France à des entreprises privées. De juteux contrats ont été signés entre les fourrières privées et les mairies ou les préfectures. Mais que se passe-t-il, une fois ces marchés publics conclus ?