Paris-Roubaix 2018 - Peter Sagan : "Je suis heureux... !"

  • il y a 6 ans
Sur cette 116ème édition de Paris-Roubaix, Peter Sagan a réalisé un numéro magistral. Parti à 55 kilomètres de l'arrivée après avoir contré Greg Van Avermaet, le Slovaque a rejoint très rapidement les rescapés de l'échappée matinale avec Silvan Dillier et Jelle Wallays. A ce moment là tout était déjà terminé parmi les favoris, Peter Sagan s'est même permis de resserer lui-même sa potence à 30 kilomètres de l'arrivée à l'aide d'une clé fournie par son directeur sportif. Néanmoins, le triple champion du monde a dû faire face à la résistance héroïque du Suisse Silvan Dillier qui s'est accroché à la roue du Slovaque jusqu'au Vélodrome de Roubaix où le favori n'a eu aucune pitié au sprint.

Après l'arrivée le champion slovaque a manifesté sa joie et son bonheur au micro de France-Télévisions : "C'est incroyable, je suis surpris et très heureux. Contrairement aux dernières années, je n'ai pas chuté ni connu d'ennuis mécaniques et j'ai pu garder des forces pour le final. J'ai attaqué au bon moment. Un grand merci à mes coéquipiers car ils ont fait un travail formidable. Je les remercie tous : Daniel Oss, Marcus Burghardt, Maciej Bodnar et mon frère Juraj : c'est un groupe qui a gagné et je l'ai emporté aussi pour eux, pour l'équipe."

Le triple champion du monde a également souligné l'importance d'avoir pu compter sur les rescapés de l'échappée matinale, et notamment Silvan Dillier, auteur d'un numéro invraisemblable : "J'ai pris la décision d'attaquer, mais je me posais des questions, je me suis dit : j'attends, je regarde ce qu'il se passe, puis je suis sorti. Je suis revenu sur le groupe de tête et on fait du bon boulot ensemble. Je suis heureux pour Dillier, qui est resté avec moi et qui a coopéré. On est arrivés à deux sur le Vélodrome. Je suis très content d’avoir pu le garder avec moi dans le final. Il m’a aidé sur les routes asphaltées, moi je prenais des relais sur les pavés. On est arrivés tous les deux, mais j’étais confiant car j’avais encore assez d’énergie pour le sprint. Après ce Paris-Roubaix, je me sens encore frais, alors que sur les dernières éditions, j’étais épuisé."

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