Laurent Wauquiez: «La ligne rouge est simple, la Corse est et restera française»

  • il y a 6 ans
La visite d’Emmanuel Macron en Corse mardi et mercredi fait réagir. Le président de la République s’y rend pour honorer la mémoire du préfet Claude Érignac, assassiné il y a vingt ans sur l’île. Alors que les élus nationalistes réitèrent leurs revendications sur la co-officialité de la langue corse, le statut de résident ou encore la mention de la Corse dans la Constitution, les annonces du chef de l’État sont très attendues. « La ligne rouge est simple : la Corse est et restera française, il n’y a pas de citoyenneté corse. C’est pour ça qu’on a été mal à l’aise quand on a vu que des élus LREM ont voté une motion portée par les nationalistes », commente Laurent Wauquiez sur France 2.

« En Corse, l’unité de la République ne se discute pas », estime de son côté Éric Ciotti qui ajoute cependant « qu’on peut aller plus loin » en citant en exemple l’article 72 de la Constitution et le développement économique.  « Les Corses sont attachés à leur identité et également à leur patrie, la France », juge l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant invité sur CNews.

Interrogé sur la spécificité corse dans la Constitution, Philippe Vigier se montre catégorique. « Si vous touchez à la Constitution, vous touchez à l’unité de la République », déclare le député UDI d’Eure-et-Loir. « En revanche, on peut avoir de la souplesse, de l’expérimentation », nuance l’élu. « Si nous perdons, ce sera l’échec de la démocratie, et derrière lui, celui de l’État et de la République », indique de son côté Gilles Simeoni sur Public Sénat. 

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