Presto Suite BWV 995 Luth / BWV 1011 Violoncelle - J.S. BACH - Transcription Samuel VIEILLE-GIRARDET GUITARE
- il y a 6 ans
Transcription pour guitare Samuel VIEILLE-GIRARDET. Tous droits réservés.
"Presto" de la suite BWV 1011 - BWV 995
Archive de travail Mono
La Suite BWV 1011 de Jean Sébastien BACH (1685-1750) pour violoncelle solo en ut mineur sans accompagnement de basse continue fut probablement composée entre 1717 et 1723 lorsque J. S. BACH était maître de chapelle à la cour du prince Kothen (période de forte composition instrumentale). C'est celle qu'on appelle aussi la "Suite pour Violoncelle N°5".
Certains musicologues pensent que le véritable instrument pour lequel les suites pour violoncelle étaient écrites serait en réalité le "violoncello da spalla" porté à l'épaule ou la "viola pomposa", viole à cordes frottées accordée comme le violoncelle moderne.
Plus tard cette suite fut transcrite par Jean Sébastien BACH lui-même pour luth entre 1727 et 1731, en sol mineur BWV 995 (transcription dédiée à un certain "Monsieur Schouster" sous le titre : "Pièces pour la Luth à Monsieur Schouster par J.S. Bach"). C'est celle qu'on appelle aussi la "Suite pour Luth N°3".
François-Joseph Fétis (1784-1871), directeur du Conservatoire de Bruxelles, musicographe belge, se rendit acquéreur du manuscrit autographe de la Suite en sol mineur BWV 995 (Luth) de Bach, probablement au cours d'une vente organisée par Breitkopf & Hartel (maison d'édition allemande fondée en 1719 à Leipzig), le 1er juin 1836.
Carl Ferdinand Becker (1804-1877), organiste et musicologue allemand qui habitait près de Leipzig, se rendit lui aussi acquéreur d'un manuscrit de la Suite BWV 995 (Luth), datant de la même époque que le précédent, auprès de Breitkopf & Hartel.
Ce manuscrit était écrit en tablature de luth, les tablatures étant encore très utiisées par les luthistes au XVIIIème siècle.
Au XXème siècle, les transcriptions pour guitare de cette oeuvre se multiplient et elles sont le plus souvent transposées dans la tonalité de "la mineur", ton voisin de mi mineur, tonalité de la guitare.
Ma propre transcription (années 2013 à 2017) est le résultat d'une réflexion personnelle perspicace sur l'adaptation des articulations musicales qui produisent un discours musical baroque ininterrompu mais articulé, sur la guitare (instrument relativement contemporain).
"Presto" de la suite BWV 1011 - BWV 995
Archive de travail Mono
La Suite BWV 1011 de Jean Sébastien BACH (1685-1750) pour violoncelle solo en ut mineur sans accompagnement de basse continue fut probablement composée entre 1717 et 1723 lorsque J. S. BACH était maître de chapelle à la cour du prince Kothen (période de forte composition instrumentale). C'est celle qu'on appelle aussi la "Suite pour Violoncelle N°5".
Certains musicologues pensent que le véritable instrument pour lequel les suites pour violoncelle étaient écrites serait en réalité le "violoncello da spalla" porté à l'épaule ou la "viola pomposa", viole à cordes frottées accordée comme le violoncelle moderne.
Plus tard cette suite fut transcrite par Jean Sébastien BACH lui-même pour luth entre 1727 et 1731, en sol mineur BWV 995 (transcription dédiée à un certain "Monsieur Schouster" sous le titre : "Pièces pour la Luth à Monsieur Schouster par J.S. Bach"). C'est celle qu'on appelle aussi la "Suite pour Luth N°3".
François-Joseph Fétis (1784-1871), directeur du Conservatoire de Bruxelles, musicographe belge, se rendit acquéreur du manuscrit autographe de la Suite en sol mineur BWV 995 (Luth) de Bach, probablement au cours d'une vente organisée par Breitkopf & Hartel (maison d'édition allemande fondée en 1719 à Leipzig), le 1er juin 1836.
Carl Ferdinand Becker (1804-1877), organiste et musicologue allemand qui habitait près de Leipzig, se rendit lui aussi acquéreur d'un manuscrit de la Suite BWV 995 (Luth), datant de la même époque que le précédent, auprès de Breitkopf & Hartel.
Ce manuscrit était écrit en tablature de luth, les tablatures étant encore très utiisées par les luthistes au XVIIIème siècle.
Au XXème siècle, les transcriptions pour guitare de cette oeuvre se multiplient et elles sont le plus souvent transposées dans la tonalité de "la mineur", ton voisin de mi mineur, tonalité de la guitare.
Ma propre transcription (années 2013 à 2017) est le résultat d'une réflexion personnelle perspicace sur l'adaptation des articulations musicales qui produisent un discours musical baroque ininterrompu mais articulé, sur la guitare (instrument relativement contemporain).