Le ZaPolitique du 15 novembre 2017

  • il y a 7 ans
Lors de son déplacement consacré à la relance de la politique de la ville, mardi à Tourcoing, Emmanuel Macron a appelé à une « mobilisation nationale » pour les quartiers en difficulté en affirmant que l'ensemble de sa politique économique et sociale était « bon » pour les milieux défavorisés. Le chef de l'État a dévoilé une série de mesures en faveur des habitants des quartiers populaires et a notamment annoncé le lancement des emplois francs, avec une prime pour les entreprises qui embauchent des jeunes issus des « quartiers ».

« C’est une aide que l’on va donner aux employeurs qui prennent le pari que, d’où que l'on vienne, on a la même qualité, la même qualification, le même apport à l’entreprise », a précisé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, mercredi sur le plateau de Télématin.

Une initiative qui a toutefois été vivement critiquée par l’opposition. « Ce qui m’attriste, c’est le décalage absolument saisissant entre les paroles et les actes », a déclaré mardi Nicolas Dupont-Aignan, invité de l’émission Les Voix de l'info sur Cnews. Le député de l'Essonne et président de Debout la France a ensuite lancé : « Qui a supprimé 150 000 emplois aidés d’insertion ? C’est Emmanuel Macron ! »