Maltraitance animale, esclavage... La face cachée des bonbons Haribo
  • il y a 6 ans
C’est tout récemment, grâce à un documentaire allemand, qu’on a appris l’existence d’une usine de la honte qui fournit notamment la marque Haribo.

Das Erste, la première chaîne du service public allemand, a diffusé un documentaire sur la vie d’ouvriers au Brésil qui fabriquent la cire de carnauba.

Cette cire permet de confectionner les oursons en gélatine et les Dragibus qui ont fait et qui font encore le renom de la marque allemande.

On y apprend également que des cochons servant à fabriquer la gélatine, cette fois-ci, localisés en Allemagne, seraient eux aussi maltraités.

Parmi les ouvriers, beaucoup sont mineurs et en plus de cela, sous payés. On constate également que ces jeunes ouvriers travaillent sans aucune protection.

Et comme si ça ne suffisait pas, ces ouvriers sont contraints de dormir à même le sol ou dans des camions, sur place.

Le ministère du Travail brésilien, mis au courant de cette affaire, n’a pas hésité à employer le terme d’«esclavage» pour désigner ces conditions de travail abjectes.

Et le vice va plus loin, puisque dans ce reportage, on s’intéresse également au conditions de vies des porcs utilisés dans les usines du nord de l’Allemagne. 

On constate alors les désastreuses conditions d’élevage dont sont victimes ces bêtes : un accès à l’eau coupé et des animaux mourants laissés dans les boxs de porcs sains.

Haribo se défend en déclarant qu’ils n’ont “pas eu connaissance d’entorses à leurs règles” et affirment qu’ils vont “engager un suivi de ce sujet auprès de leurs fournisseurs”.
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