Conférence de presse ASEC Mimosas AS Denguélé

  • il y a 7 ans
La 23e journée de la Ligue 1, n’a apporté aucun changement dans le duel à distance entre l’ASEC Mimosas et l’AS Tanda. Tout comme l’AS Tanda tenue en échec par l’ASI d’Abengourou (0 – 0), hier, au Stade Ali TIMITE de Bondoukou, l’ASEC Mimosas a calé face à l’AS Denguélé (1 – 1), ce dimanche, au Stade Robert CHMPROUX de Marcory.

Déjà informée des résultats du leader, l’AS Tanda, et de son poursuivant direct, le SC Gagnoa, battu par l’AFAD (2 – 0), l’ASEC Mimosas savait qu’elle avait un bon coup à jouer face à l’AS Denguélé, ce dimanche après-midi. C’est donc gonflés à bloc que les poulains d’Alain GOUAMENE ont foulé la pelouse du Stade Robert CHAMPROUX. Dès la 3e mn, ils s’offrent leur première occasion nette, sur un coup franc. Le centre de Brefo MENSAH est repris de la tête par ABLAKOR Yao Yves, mais la balle passe juste au dessus de la barre transversale.

L’ASEC met déjà le pied sur l’accélérateur et accule l’AS Denguélé, en ce début de partie. Les minutes s’écoulent et l’AS Denguélé, aidée par la maladresse des joueurs de l'ASEC Mimosas commence à réagir. Le match est tendu et sans aucun répit. Le ballon voyage d’un camp à l’autre. A la 32e mn, l’ASEC Mimosas passe tout près de l’ouverture du score. GUINDO Saliou est servi dans l’axe du but par un coéquipier. Il pivote sur lui-même et envoie une grosse frappe qui oblige le gardien de but de l’AS Denguélé, Mohamed SIBY à s'employer pour sauver son équipe. Le manque d’efficacité de l’ASEC Mimosas met peu à peu l’AS Denguélé en confiance. Les Odiennékas vont même donner des sueurs froides aux Mimosas, sur une incursion dans la surface de réparation suivie d’une frappe d’Ibrahim SANGARE qui, heureusement, trouve le petit filet du but gardé par SANGARE Badra Ali (38e mn). Le match garde une bonne intensité jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre pour la pause.

L’ASEC Mimosas entame la seconde période comme elle l’avait fait durant la première. Dès la 48e mn, elle se crée une double opportunité de marquer. Malheureusement, ni la frappe de CISSE Mamadou contrée par un adversaire, ni celle de SOUMAHORO Bangaly, renvoyée par le poteau droit du gardien de but, ne permettront pas à l'ASEC Mimosas d’ouvrir le score. L’AS Denguélé est acculée, mais résiste toujours. Alain GOUAMENE procède donc à un changement tactique avec un double changement. KANGOUTE Adama et OBAMA Dimitri remplacent successivement Brefo MENSAH (75e mn) et ZAKRI Krahiré (79e mn). Coaching gagnant pour l’entraîneur mimosas, puisqu’à la 81e mn, sur une belle phase de jeu, CISSE Mamadou, sur le côté droit de l’attaque envoie un centre tendu dans la surface de réparation. GUINDO Saliou saute plus haut que partenaires et adversaires pour reprendre magistralement le ballon de la tête et trompe Mohamed SIBY, le gardien de but de l’AS Denguélé (1 – 0 ; 81e mn). Un ouf de soulagement pour les Mimosas qui sont ainsi récompensés de leur domination. L’ASEC Mimosas continue de pousser malgré son avantage au score. GUINDO Saliou est encore tout près de réaliser le doublé sur une nouvelle action, mais sa frappe manque de puissance et est captée par le gardien de but odiennéka (88e mn). On joue les arrêts de jeu, lorsque l’AS Denguélé profite d'une action anodine, suite à une erreur monumentale du gardien de but international de l’ASEC Mimosas, SANGARE Badra Ali. Ce dernier fait une mauvaise appréciation du ballon, sur un centre de KONE Yaya et se troue. N’GUESSAN Wilfried qui n’en demandait pas mieux, place sa tête pour accompagner le ballon dans les filets mimosas (1 – 1 ; 90e +2 mn). Les Odiennekas égalisent et gèrent bien la fin de partie. L’ASEC Mimosas rate ainsi une réelle opportunité de se rapprocher, à un point de l’AS Tanda, le leader. Mais ce n’est que partie remise et le suspense continue de plus belle. En attendant la 24e journée, face à l’AFAD, pour la suite, l’ASEC Mimosas disputera son prochain match en quarts de finale de la Coupe nationale contre un adversaire qui sera déterminé après le tirage au sort qui aura lieu, le mercredi 15 juillet prochain, au siège de la FIF.

Harouna KONE