Un an seulement après son lancement, le mouvement d’Emmanuel Macron aura réussi son OPA sur la vie politique française. A l’issue du premier tour des législatives, c’est une majorité écrasante qui se profile pour “La République en Marche”. Mais le président centriste, impassible, se garde de tout triomphalisme. N’ayant pas changé une virgule à son agenda, il recevait ce lundi le président du Sénégal.
Le quasi-anéantissement de l’opposition à l’Assemblée nationale serait-il une bonne chose pour la démocratie française ? Certains, comme cet électeur parisien, en doutent :

“C’est embêtant parce qu’il n’y a pas de contre-pouvoir. C’est sûr que ça donne la grande clé à M. Macron. Donc c’est un petit peu dommageable.”

“Il y a quand même un problème de légitimité qui se pose quand il y a plus de 50% des électeurs qui ne se sont pas déplacés, sans compter ceux qui ont voté blanc ou nul”, déplore un autre.

L’abstention record, c’est l’autre fait marquant de ce premier tour. Le second, dimanche prochain, décidera de l’avenir de certaines formations. Si à droite, les Républicains sauvent les meubles, le parti socialiste sort, lui, laminé de ce scrutin.

#Legislatives2017
Retrouvez les résultats globaux du premier tour des législatives (métropole et outre-mer) https://t.co/atnUl3CBeL pic.twitter.com/n50mnlUHG7— Gouvernement (@gouvernementFR) 12 juin 2017