Le cannabis légal fait un tabac en Suisse ! (2017) (FR)

  • il y a 7 ans
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La vente de chanvre contenant moins de 1% de substance psychoactive cartonne en Suisse et en Valais. Le produit ne tombe pas sous le coup de la Loi sur les stupéfiants, car sa teneur en THC est inférieur à 1%. Un magasin en Valais en a fait son produit phare. Reportage à Conthey sur ce business florissant puis interview de Nicolas Donzé, toxicologie à l’Hôpital du Valais. Le scientifique dit qu’il est un peu dangereux d’en consommer, car on ne sait pas encore quels sont les effets du cannabidiol sur le corps humain: on est au tout début de la recherche par rapport à cette substance. Et la fumée tue…

Ce commerçant de Conthey vient de se lancer dans la vente d’un cannabis contenant moins de 1% de THC la substance qui provoque les effets psychotropes.

“On en vend beaucoup. C’est devenu notre produit phare. On ne pensait pas que ça allait prendre autant d’ampleur aussi vite. Les premières variétés sont en rupture de stock à la production.”

Lucien Glassey peut en vendre jusqu’à 1 kilo par jour. Un succès commercial qu’il explique facilement.

“Cela a fait un gros boom surtout chez les gens qui ont plus de 30 ans. C’est ce qu’ils recherchent: avoir quelque chose de bon et relaxant sans avoir le psychotrope.”

Sylvain Warpelin fait partie de ce public cible. Il apprécie ce nouveau produit, car grâce à sa forte concentration en CBD conserve un effet relaxant:

“Non, je ne suis pas défoncé. Il y a un calme qui se fait au bout d’un moment. Je peux travailler et être actif. Je peux discuter avec les gens. Des gens trouvent que le produit que l’on trouve sur le marché noir est trop fort. On arrive à un produit qui est comme un tabac avec du goût.”

La police cantonale ne voit pas son arrivée d’un bon œil: ”

“La différence est très difficile à déterminer, confirme Stéphane Vouardoux. Sur le terrain, en cas de doute, nos agents le séquestreront. Il sera envoyé à des fins d’analyse. Si celle-ci révèle que le taux est inférieur à 1%, il n’y aura pas de condamnation pénale. La question des coûts de la procédure est dans les mains du procureur général.”

Une zone grise que les Ministères publics devront éclaircir rapidement au vu de l’ampleur du phénomène.