Syrie : le plan russo-turc pour des négociations de paix fin janvier au Kazakhstan
  • il y a 7 ans
Alors que le cessez-le-feu est globalement respecté en Syrie, en coulisses, le ballet diplomatique a commencé.
La Russie, la Turquie et l’Iran veulent organiser des négociations de paix fin janvier à Astana au Kazakhstan.
La Russie a soumis la proposition au Conseil de sécurité de l’ONU.

Son ambassadeur, Vitali Tchourkine, espère un vote dès ce samedi: “Nous attendons des Nations Unies qu’elles soient pleinement impliquées dans les préparatifs de la rencontre à Astana. Si elles sont concluantes, pour moi, elles pourraient être transférées à Genève. Donc nous ne voyons pas de concurrence entre deux processus simultanés”, a-t-il affirmé en référence aux pourparlers prévus le 8 février à Genève entre le régime et l’opposition par le médiateur de l’ONU Steffan de Mistura.

Jusqu’ici, toutes les trèves en Syrie, négociées par Moscou et Washington, ont échoué. Cette fois, la Russie s’est associée à la Turquie.

“Le processus est ouvert à tout le monde parce qu’il est destiné à stopper les combats et les tueries, selon Binali Yildirim, le Premier ministre turc. Nous ne pensons pas que quiconque donnerait son accord pour voir un peuple mourir dans une guerre vide de sens. C’est pourquoi toutes les parties qui ne sont pas impliquées dans le terrorisme et qui sont en faveur de la paix et de la fraternité peuvent participer, en particulier les Nations unies, les Etats-Unis et les forces de la coalition”, a-t-il annoncé vendredi.

La Russie et la Turquie veulent agir vite, pour profiter de l‘élan provoqué par l‘évacuation d’Alep mais aussi entériner leur nouveau rapprochement après plusieurs mois de crise diplomatique.
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