Till Roeskens développe dans ses « vidéocartographies » une écriture du territoire à travers les regards de ses habitants. « Ma pratique est en grande partie basée sur la rencontre », explique-t-il, « Le chemin qui y mène fait partie de l’œuvre, au même titre que sa trace matérielle ». Le travail de Marie Bouts passe par différentes formes d’écriture de l’espace vécu, dessins, cartographies, projets collaboratifs. Dans Un Archipel, ils ont suivi les pas des habitants de Seine-Saint-Denis. Les deux artistes évoquent leur désir de « sortir de la forme documentaire pour aller vers le mythe ». Dans un écho lointain aux psycho-cartographies situationnistes, la géographie de la banlieue parisienne devient prisme et se déploie à travers des imaginaires multiples.

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