Clinton regrette ses propos sur les électeurs de Trump
  • il y a 8 ans
Si la campagne présidentielle américaine est un ring de boxe, mieux vaut faut faire attention dans les dernier rounds. La bagarre, verbale, a connu un pic inédit ce week-end, après une saillie d’Hillary Clinton, qui a déclaré qu’elle mettait la moitié des électeurs de Donald Trump dans “le panier des pitoyables”. “Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir”, a-t-elle enchaîné. Des propos qui ont immédiatement suscité une levée de bouclier sur la toile et dans les médias.

La candidate démocrate s’est excusée dans un communiqué ce samedi, admettant avoir “généralisé”. Elle a toutefois ajouté sur twitter qu’elle n’arrêterait pas de dénoncer la rhétorique raciste de son concurrent républicain.

“I won’t stop calling out bigotry and racist rhetoric in this campaign.” —Hillary pic.twitter.com/C3Z7GybJ53— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 10 septembre 2016

Donald Trump qui ne s’est pas montré jusqu’ici avare de mots durs, n’a pas surenchéri. Il a en revanche suggéré que sa rivale allait “le payer cher dans les sondages”, et assuré que malgré les propos “horribles” de Clinton sur ses supporters, lui respecte “tous ceux qui la soutiennent”.

While Hillary said horrible things about my supporters, and while many of her supporters will never vote for me, I still respect them all!— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 10 septembre 2016

Le magnat de l’immobiliser ira jusqu‘à retweeter Barack Obama, qui en 2012 affirmait: “Nous avons besoin d’un président qui se bat pour tous les Américains, pas un qui se débarrasse de la moitié d’entre eux”.

RT if you agree: We need a President who is fighting for all Americans, not one who writes off nearly half the country.— Barack Obama (@BarackObama) 18 septembre 2012

Alors que les sondages replacent les deux candidats au coude à coude, plusieurs analystes politiques ont sous-ligné la “grosse erreur” de l’ex-Secrétaire d’Etat, la “candidate de l’establishment” selon les conservateurs aurait montré son vrai visage, celle d’une femme qui déteste l’Amérique profonde.

Le hashtag #basketofdeplorables est une tendance majeure du réseau social en 140 caractères.

From RealJamesWoods “Liberté, Egalité, Fraternité” The #basketofdeplorables will not eat cake… pic.twitter.com/LTpfM0KV4a— Ron Pyle (rreactor) 10 septembre 2016
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