FAIRUZ-PALESTINE(JERUSALEM)

  • il y a 16 ans
Liens entre Jérusalem, l’islam, le christianisme et les Palestiniens:
Jérusalem est le lieu de rencontre des trois grandes religions monothéistes, comme développé plus haut. Les Palestiniens comprennent deux communautés religieuses principales, chrétienne et musulmane. Les chrétiens d'Orient n'ont plus émis de revendications sur Jérusalem depuis la fin du Royaume de Jérusalem. Ils ont toutefois continué à vivre en Palestine, à entretenir certains lieux de pèlerinage importants et ils ont vécu la création de l'État d'Israël comme une rupture. C'est parmi les Arabes chrétiens que l'on trouve les plus fervents soutiens à une internationalisation de Jérusalem, comme proposée en 1947. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Les interprétations ont établi que Jérusalem était le lieu d'où Mahomet aurait effectué son voyage nocturne. La mosquée de Jérusalem s'appelle El Aksa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». C'est de là que vient la confusion : le voyage nocturne vers un lieu de culte « le plus éloigné » de Mahomet est nommé dans les hadiths. Mahomet change la direction de la prière depuis Jérusalem au début de l'islam vers La Mecque, probablement pour se démarquer des traditions chrétiennes et juives.
Les organisations palestiniennes ont revendiqué pour la première fois cette ville en 1968, dans le pacte de l'OLP, comme la troisième ville sainte de l'Islam. Elle était absente du pacte de l'OLP de 1964. L'OLP « laïque » de Yasser Arafat s'est souvent positionnée dans le sens de ces revendications. Il a toujours refusé au cours des négociations d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'Autorité palestinienne a aujourd'hui pour siège principal la ville de Ramallah. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la « Maison d'Orient », dirigée par Fayçal Husseini ; en 2001, cette institution a été fermée de force.