Mundus Imaginalis

  • il y a 16 ans
« Application profonde de l’esprit », « Mundus Imaginalis », « Short stories ».
Tels des miroirs, ces espaces affirment la fonction du « regardeur » (« beholder-behavier »), à regarder, à se laisser pénétrer par la matière photographique et à se laisser aller dans un certain temps de contemplation.
Fabriques du « faire-croire », ces espaces de réflexion et ainsi de réflection sont fixés pour le « regardeur ». Photographies qui entretiennent l’idée de réalité et de réalité composée, de Vrai et de Faux. Photographies, mesures du temps, de l’espace, de la lumière et du sujet qui les composent, courtes histoires de 1 à 6 images.
Ainsi, pour celui qui regarde, il peut s’opérer un retour ontologique de soi sur soi, telle anti-matière de la réalité présente, quand l’acte de regarder et d’imaginer se retrouve dans la photographie.
L’idée de série et d’exclusion des titres, données spatiales ou temporelles s’est imposée au fur et à mesure par rapport aux thèmes et au fait de la création d’un inter monde particulier, un mundus imaginalis fondé sur la réalité.
En traversant un pont entre la spiritualité et la physionomie, le réel et l’illusion, le visible et l’invisible, l’objet photographique voyage sans intervalle en créant une spatialité entre toutes choses et demeure dans l’attente d’un mouvement du flux et du reflux idéel.
Constance anadyomène pour le « regardeur ».