Buzz : un clip pour dénoncer les nids-de-poule avec humour !
- il y a 8 ans
Il a été visionné près de 800 fois en seulement quelques jours. La semaine dernière, un clip intitulé « Villennes et… ses nids-de-poule » faisait son apparition sur internet... Son auteure, une riveraine issue du monde la télévision et les acteurs - tous des habitants du quai de Seine - y dénoncent, au second degré, la multiplication des nids-de-poule, les « ralentisseurs naturels » sur le chemin de terre qui permet d’accéder à leurs habitations.
On y voit ainsi ces familles faire « de l’adversité un atout », en inventant des jeux comme le saut de trou, « encore plus drôle après la pluie », le talon haut, la course-poussette, et « last but not least (le dernier mais non le moindre) » le plus profond où « chaque joueur choisit son trou et en mesure la profondeur ». Reste toutefois celui qui consiste à « appeler la mairie pour demander si elle ne peut pas faire quelque chose ».
Le ton reste léger. « Sauf qu’en fait, plus personne n’a envie de rire », explique la réalisatrice qui dit avoir pris sa caméra en raison « d’un total ras-le-bol ». Et cette habitante de poursuivre : « Cela fait sept ans que ça dure et il ne se passe rien. Ici, tout le monde est d’accord, aussi bien les 60 personnes qui vivent sur le quai que les îliens qui se garent ici ». L’une de ses voisines souligne également « que « les voitures trinquent » et que « le parking ressemble à un terrain vague, si bien qu’on a presque honte quand on reçoit du monde ».
En mairie, on avance que « les trous sont rebouchés tous les ans » et que « ceux-ci se forment après la pluie en raison du passage des voitures à une vitesse trop élevée ». L’explication ne convainc pas. « Impossible de rouler vite ici. Quand il pleut, c’est une mare, on ne sait même plus où est le chemin », déplore-t-on du côté des riverains.
En tout état de cause, le maire (LR) Michel Pons, qui a « entendu parler du clip », assure que des travaux de voirie sont programmés. « Ils étaient prévus au budget 2015 mais le dossier a pris du retard, précise l’élu. Il faut d’abord faire passer un collecteur d’eaux usées. J’ose espérer que ce sera fait début 2016. Il s’agit d’un lieu excentré mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire. » Mais malgré cette promesse, les riverains toussent : « Personne n’y croit. Pourtant, on ne demande pas le Monde. Juste une route goudronnée, indépendamment de tout autre projet. On mènera d’autres actions s’il le faut ».
On y voit ainsi ces familles faire « de l’adversité un atout », en inventant des jeux comme le saut de trou, « encore plus drôle après la pluie », le talon haut, la course-poussette, et « last but not least (le dernier mais non le moindre) » le plus profond où « chaque joueur choisit son trou et en mesure la profondeur ». Reste toutefois celui qui consiste à « appeler la mairie pour demander si elle ne peut pas faire quelque chose ».
Le ton reste léger. « Sauf qu’en fait, plus personne n’a envie de rire », explique la réalisatrice qui dit avoir pris sa caméra en raison « d’un total ras-le-bol ». Et cette habitante de poursuivre : « Cela fait sept ans que ça dure et il ne se passe rien. Ici, tout le monde est d’accord, aussi bien les 60 personnes qui vivent sur le quai que les îliens qui se garent ici ». L’une de ses voisines souligne également « que « les voitures trinquent » et que « le parking ressemble à un terrain vague, si bien qu’on a presque honte quand on reçoit du monde ».
En mairie, on avance que « les trous sont rebouchés tous les ans » et que « ceux-ci se forment après la pluie en raison du passage des voitures à une vitesse trop élevée ». L’explication ne convainc pas. « Impossible de rouler vite ici. Quand il pleut, c’est une mare, on ne sait même plus où est le chemin », déplore-t-on du côté des riverains.
En tout état de cause, le maire (LR) Michel Pons, qui a « entendu parler du clip », assure que des travaux de voirie sont programmés. « Ils étaient prévus au budget 2015 mais le dossier a pris du retard, précise l’élu. Il faut d’abord faire passer un collecteur d’eaux usées. J’ose espérer que ce sera fait début 2016. Il s’agit d’un lieu excentré mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire. » Mais malgré cette promesse, les riverains toussent : « Personne n’y croit. Pourtant, on ne demande pas le Monde. Juste une route goudronnée, indépendamment de tout autre projet. On mènera d’autres actions s’il le faut ».