Alstom : quelles leçons tirer de ce feuilleton ?

C’est officiel aujourd’hui : le géant français Alstom passe sous le contrôle de l’Américain General Electric. Encore un fleuron qui s’en va ? Il y a au moins deux leçons positives à tirer de cette opération. La première c’est que l’industrie a de l’avenir. Y compris dans des vieux pays industriels comme la France. Si on a eu tendance à l’oublier ces dernières années, les Américains de GE nous le rappellent. L’industrie, c’est la charpente d’une économie. Alstom fabrique des turbines pour des usines électriques à gaz ou pour le nucléaire, pour des barrages… Il fabrique des éoliennes etc. Et derrière, c’est tout un tissu de sous-traitants.
Deuxième leçon : on est peut-être un pays qui a des tas de défauts, des impôts trop élevés, le code du travail le plus épais du monde etc. Mais on a d’excellents ingénieurs, d’excellents chercheurs, des techniciens et des ouvriers qui ont un savoir-faire industriel de pointe. Et c’est aussi pour ces qualités que les Américains investissent en France. Un pays où on innove, où on créé, où on imagine des choses nouvelles. D’ailleurs, le slogan de GE, c’est « l’imagination au travail ».