A Bruxelles, la tante du petit syrien noyé demande l'ouverture des frontières

  • il y a 9 ans
BRUXELLES – 14 sept 2015 – Elle était apparue sur le pas de sa porte, dans la banlieue de Vancouver, pour crier son désespoir. La tante d'Alan Kurdi, ce petit garçon syrien retrouvé mort sur une plage de Turquie a fait le déplacement à Bruxelles. Invitée par le collectif Avaaz, Fatima Kurdi veut mettre la triste notoriété acquise par sa famille au service des demandeurs d'asile. Un conseil des ministres de l'Intérieur consacré à la crise des migrants se réunit lundi après-midi. "C'est absolument terrible. Vous ne pouvez pas fermer la porte à ces gens dans la détresse. Ils fuient la guerre, le danger, les noyades et vous érigez des barrières ?", dit-elle.
Selon Avaaz, plus d'un million de personnes ont signé une pétition favorable à l'accueil des réfugiés. Mais les dissensions entre pays européens et le revirement récent de l'Allemagne laissent entrevoir des discussions difficiles.

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