Rwanda : Génocide - 10 ans après
- il y a 17 ans
Comment faire en sorte que les ennemis d’hier vivent aujourd’hui côte à côte? Comment oublier que l’homme qui vit dans la maison voisine a aidé à massacrer sa famille? Le reportage de Jean-François Bélanger raconte la difficile reconstruction d’un pays.
En 1999, le gouvernement rwandais met sur pied la Commission pour l’unité nationale et la réconciliation (CUNR). À travers des programmes de partage des terres et d’éducation, il tente de faire oublier plus d’un siècle de discrimination et d’exclusion.
Pourtant, en ce dixième anniversaire du génocide, il semble encore trop tôt pour parler de réconciliation, malgré la mise en place d’un programme national d’éducation civique pour la promotion de l'unité et de la réconciliation nationale. Certains Hutus continuent de craindre pour leur vie et fuient les tribunaux gacaca (tribunaux populaires) vers le Burundi et l’Ouganda.
Mais le Burundi ne veut plus de ces réfugiés et, en juin 2005, 7000 d’entre eux ont été rapatriés de force.
Note personnelle :
---------------
La conclusion de fin de J-F Bélanger reflète la réalité actuelle à savoir qu'il faudra "plusieurs générations avant que Tutsi et Hutu réapprennent à vivre ensemble sans préjugé et sans méfiance"
En 1999, le gouvernement rwandais met sur pied la Commission pour l’unité nationale et la réconciliation (CUNR). À travers des programmes de partage des terres et d’éducation, il tente de faire oublier plus d’un siècle de discrimination et d’exclusion.
Pourtant, en ce dixième anniversaire du génocide, il semble encore trop tôt pour parler de réconciliation, malgré la mise en place d’un programme national d’éducation civique pour la promotion de l'unité et de la réconciliation nationale. Certains Hutus continuent de craindre pour leur vie et fuient les tribunaux gacaca (tribunaux populaires) vers le Burundi et l’Ouganda.
Mais le Burundi ne veut plus de ces réfugiés et, en juin 2005, 7000 d’entre eux ont été rapatriés de force.
Note personnelle :
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La conclusion de fin de J-F Bélanger reflète la réalité actuelle à savoir qu'il faudra "plusieurs générations avant que Tutsi et Hutu réapprennent à vivre ensemble sans préjugé et sans méfiance"