Pearls Negras - The Teenage Warriors From The Favela
- il y a 9 ans
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Clique has met Pearls Negras in Abeny Park Cemetary in London for an exclusive interview. These three female rappers from Vidigal favela in Rio de Janeiro, Brazil, have already released 2 mixtapes (Biggie Apple and Nossa Gang) and have just signed a contract with the prestigious record company Universal Music in september 2014.
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Clique a rencontré les Pearls Negras, trois rappeuses brésiliennes qui ont le vent en poupe. Désignées parmi les 10 artistes qu’il faut connaître par le magazine Rolling Stone, elles ont, en septembre dernier, paraphé un contrat avec Universal Music. Avec deux mixtapes à leur actif – Biggie Apple Mixtape et Nossa Gang Mixtape - les trois jeunes filles ont bouclé le 20 septembre dernier une tournée européenne de 7 dates pendant laquelle elles sont notamment passées par le très select club Silencio.
"Ce qu’on chante, on le vit."
Il y a des lieux de naissance qui font plus que forger une personnalité. Alice, Mariana et Jennifer peuvent en témoigner. Ces trois rappeuses âgées entre 16 et 17 ans viennent de la favela de Vidigal, un quartier qui surplombe la plage d’Ipanema, à Rio de Janiero.
Leur rap absorbe et mixe savoureusement d’autres styles musicaux comme le R&B latino, le baile funk ou l’électro, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Les Pearls Negras ont tout pour elles : gouaille, attitude, flow décapant et paroles poignantes.
« On chante pour les enfants qu’on voit dans la rue, qui trafiquent et qui peuvent finir au cimetière d’un moment à l’autre. »
C’est d’ailleurs dans un cimetière à Londres, à l’Abeny Park Cemetary, que le réalisateur Alexandre Silberman a rencontré ce trio, qui voyageait en Europe pour la toute première fois à l’occasion de leur tournée. Un lieu fort de sens pour ces jeunes filles très attachées à la religion chrétienne et qui ont refusé de poser ou même de marcher trop près des tombes.
«Il y a des styles de musique où tu dois être policée et qui t'imposent de te censurer. Le rap, au contraire, te laisse cette liberté.» Et cette liberté, les Pearls Negras comptent bien s’en servir pour exploser aux yeux du grand public.
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Clique has met Pearls Negras in Abeny Park Cemetary in London for an exclusive interview. These three female rappers from Vidigal favela in Rio de Janeiro, Brazil, have already released 2 mixtapes (Biggie Apple and Nossa Gang) and have just signed a contract with the prestigious record company Universal Music in september 2014.
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"Ce qu’on chante, on le vit."
Il y a des lieux de naissance qui font plus que forger une personnalité. Alice, Mariana et Jennifer peuvent en témoigner. Ces trois rappeuses âgées entre 16 et 17 ans viennent de la favela de Vidigal, un quartier qui surplombe la plage d’Ipanema, à Rio de Janiero.
Leur rap absorbe et mixe savoureusement d’autres styles musicaux comme le R&B latino, le baile funk ou l’électro, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Les Pearls Negras ont tout pour elles : gouaille, attitude, flow décapant et paroles poignantes.
« On chante pour les enfants qu’on voit dans la rue, qui trafiquent et qui peuvent finir au cimetière d’un moment à l’autre. »
C’est d’ailleurs dans un cimetière à Londres, à l’Abeny Park Cemetary, que le réalisateur Alexandre Silberman a rencontré ce trio, qui voyageait en Europe pour la toute première fois à l’occasion de leur tournée. Un lieu fort de sens pour ces jeunes filles très attachées à la religion chrétienne et qui ont refusé de poser ou même de marcher trop près des tombes.
«Il y a des styles de musique où tu dois être policée et qui t'imposent de te censurer. Le rap, au contraire, te laisse cette liberté.» Et cette liberté, les Pearls Negras comptent bien s’en servir pour exploser aux yeux du grand public.