Liban ... L'espoir ! rafic al hariri

  • il y a 17 ans
L’ancien Premier ministre libanais, Rafik Hariri, opposé à l’ingérence syrienne au Liban, a été assassiné dans une attaque à la voiture piégée à Beyrouth le 14 février 2005. Seize autres Libanais ont été tués, y compris les gardes du corps de Hariri, et des douzaines d’autres ont été blessés, dont un membre du parlement libanais. Un groupe islamique inconnu, baptisé "Groupe de Victoire et de Jihad en Syrie" a rapidement revendiqué la responsabilité de l’attaque.

Hariri était un pilier de l’opposition libanaise, qui exerçait une pression croissante sur la Syrie pour forcer Damas à mettre en oeuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelle à la tenue d’élections présidentielles libres et équitables au Liban, selon les lois constitutionnelles libanaises … sans intervention ou ingérence étrangère "et au retrait de" toutes les forces étrangères demeurant au Liban .
Le Hezbollah et le Parti National Syrien, qui collaborent avec les forces syriennes présentes au Liban, sont des "envoyés" potentiels de Damas , donc on peut dire qu'ils possèdent une motivation suffisante pour commettre un tel acte...

Durant ses mandats de Premier ministre, Hariri était opposé aux activités du Hezbollah qui, selon lui, étaient nuisibles à ses efforts de réhabilitation de l’économie libanaise. Cette prise de position, ainsi que son opposition à l’ingérence syrienne au Liban, étaient source de tension avec le Hezbollah et la Syrie, qui adoptaient envers lui une attitude mêlée de respect et de crainte.

En tant que Premier ministre, Hariri devait s’aligner publiquement sur les positions syriennes, en dépit de son opposition à la présence syrienne au Liban.
Même après sa démission en Octobre 2004, il est resté en contact avec l’opposition, ce qui a apparemment conduit à son assassinat.

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