CAP D'AGDE - 2015 - Opération contrôle des terrasses SODEAL sur les quais

  • il y a 9 ans
CAP D'AGDE - Opération contrôle des terrasses SODEAL sur les quais

Opération contrôle des terrasses sur les quais

Cap-d’Agde - Hier matin, policiers municipaux et agents de la Sodeal ont mis en garde les commerçants du centre-port.

Les uniformes passent rarement inaperçus. Ce mercredi matin, le long des quais du centre-port, au Cap-d’Agde, quatre policiers municipaux, accompagnés de trois hommes de la Sodeal, ont ainsi été remarqués.

Au milieu des touristes en sandales, le petit groupe s’est déplacé de terrasses en boutiques ouvertes, de la crêperie à la brasserie en passant par le marchand de vêtements. Chaque commerce disposant d’une partie des quais, selon des modalités définies dans une convention passée avec la Sodeal, société gestionnaire des lieux, a ainsi été visité.

« Les commerçants qui ne jouent pas le jeu seront verbalisés » Luc Larose, directeur de la sécurité de la Ville d’Agde

« Comme chaque année et cette année en particulier, nous menons une opération de sensibilisation et de prévention », explique Luc Larose, directeur du département sécurité de la Ville d’Agde. « Le quai a été élargi, le but est de préserver une fluidité de passage pour le plus grand bonheur des touristes. » La vigilance porte notamment sur le respect de l’espace imparti aux commerçants. « Il y a des clous au sol pour matérialiser les emplacements », précise Michel Tauler, le directeur de la Sodeal. « Il y a des règles qui ont été établies en lien direct avec les commerçants, il faut les respecter. Bien sûr, les commerçants font leur chiffre sur cette première rangée mais il faut des règles... »

En amont de cette matinée, une réunion d’information a été organisée il y a deux semaines environ. Mais sur le terrain, ce mercredi, ça toussait un peu du côté des professionnels concernés. Les panneaux publicitaires sont rentrés à la hâte, des tables doivent être déplacées...

« On a constaté quelques dépassements », concède Luc Larose. « Nous passerons régulièrement et ceux qui ne jouent pas le jeu seront verbalisés », prévient-il.

Pour Basile Boutareaud, patron de “Blanc du Nil”, la pilule a un peu de mal à passer. Il doit démonter le paravent vissé depuis 5 ans ou bien « c’est 1 000 € d’astreinte à payer à partir de demain. » « C’est très zélé. Je ne suis pas réboussié, il faut des règlements, mais qu’on nous laisse le temps de nous retourner. J’avais droit à 1,50 mètre. Ce qui était bon l’an dernier ne l’est plus aujourd’hui. Il y a un paquet de personnes qui ne sont plus dans les
clous. Ça rouspète... » Mais le soleil et les vacanciers sont là. C’est ce qui compte, non?

MÉLISSA ALCOLÉA
malcolea@midilibre.com
◗ Rappelons que l’association Agathé est montée au créneau à ce sujet et a demandé à la Sodeal de pouvoir consulter l’ensemble des conventions qui la lient aux commerçants dans le but de vérifier leur application.

Recommandée