Aurélie Filippetti étrille Jean-Pierre Jouyet, coupable de "négligence"
- il y a 10 ans
PARIS - 12 nov 2014 - L'ancienne ministre de la culture socialiste Aurélie Filippetti a étrillé mercredi le secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet qu'elle accuse d'"inconséquence" et de "négligence" pour avoir parlé avec des journalistes du Monde.
Selon les journalistes, Jean-Pierre Jouyet leur a raconté que François Fillon lui avait demandé de "taper" sur Nicolas Sarkozy, empêtré dans une série d'affaires judiciaires.
"Malheureusement je le déplore, mais c'est bien par au mieux une maladresse, au pire de l'inconséquence ou de la négligence, que nous en sommes arrivés là", a déclaré sur France 3 la députée.
"Je regrette qu'aujourd'hui les conseillers du président, ses bras droits, qui sont des fonctionnaires et pas des élus, parlent à des journalistes, s'expriment. La politique, c'est un métier, la politique c'est une expérience et une expérience de terrain. Il faut voir ce que nous, dans nos circonscriptions, là où nous sommes élus, nous entendons ensuite à cause d'affaires comme ça."
"Je pense qu'il faut s'en tenir à ce qui avait d'ailleurs la doctrine exprimée par François Hollande alors candidat: Il avait dit: 'Moi président, eh bien, les conseillers présidentiels ne s'exprimeront pas face à la presse ou avec des journalistes'. Il faudrait en rester là".
Selon les journalistes, Jean-Pierre Jouyet leur a raconté que François Fillon lui avait demandé de "taper" sur Nicolas Sarkozy, empêtré dans une série d'affaires judiciaires.
"Malheureusement je le déplore, mais c'est bien par au mieux une maladresse, au pire de l'inconséquence ou de la négligence, que nous en sommes arrivés là", a déclaré sur France 3 la députée.
"Je regrette qu'aujourd'hui les conseillers du président, ses bras droits, qui sont des fonctionnaires et pas des élus, parlent à des journalistes, s'expriment. La politique, c'est un métier, la politique c'est une expérience et une expérience de terrain. Il faut voir ce que nous, dans nos circonscriptions, là où nous sommes élus, nous entendons ensuite à cause d'affaires comme ça."
"Je pense qu'il faut s'en tenir à ce qui avait d'ailleurs la doctrine exprimée par François Hollande alors candidat: Il avait dit: 'Moi président, eh bien, les conseillers présidentiels ne s'exprimeront pas face à la presse ou avec des journalistes'. Il faudrait en rester là".