Verdi - Requiem - Dies Irae

  • il y a 17 ans
Verdi - Requiem - Dies Irae

• Chez Verdi, le Dies Irae est absolument monumental et peut-être même le plus « violent » parmi tous les requiems.
• Ce morceau est rythmé par des timbales presque assourdissantes et qui nous lance au visage une vision dramatique de ce jugement dernier. C’est un passage d’une violence terrible, réellement agressif et que chaque note nous transperce littéralement. On peut justifier cette violence par l’impression de « coups de feu » que donne le morceau. Mais après le chœur et l’orchestre s’éteignent progressivement pour prendre une allure plus mystérieuse et plus angoissante, pour disparaître complètement et laisser place à des trompettes venues de nulle part, qui dans la plupart des concerts sont placées à différents endroits de la salle, ce qui rend ce motif encore plus désorientant. Ces trompettes rappellent celles du jugement dernier.
• C’est une montée progressive, dans laquelle on sent la pression augmenter de mesure en mesure pour revenir finalement à une atmosphère violente et terrifiante qui conduit au « Tuba Mirum ».
• Plus tard, dans le « Liber Scriptus », ce thème est repris une seconde fois. Alors que la mezzo s’est tue, l’orchestre et le chœur entament un passage calme et pourtant si lourd, et l’on sent parfaitement la menace qui pèse : le calme avant la tempête.
• Dans le « Confutatis », le thème est repris une nouvelle fois, mais avec un changement, une rupture qu’il est facile de repérer, et qui atteint son paroxysme sur un accord terrifiant.