Les crèches inter-entreprises, comment ça marche ?

  • il y a 10 ans
Vous êtes salarié et vous souhaitez faire garder votre enfant de moins de 3 ans ? Votre employeur peut financer une place pour votre enfant dans une crèche privée. Et ce, dans votre quartier.
Crèches et Malices, Babilou, Bio Crèche, Baboune, People & Baby… Les crèches inter-entreprises sont de plus en plus nombreuses à Paris. Ces structures, qui ne sont pas internes aux entreprises, mettent leurs berceaux à disposition de plusieurs entreprises, de la PME aux grands groupes. Les employeurs des parents financent ainsi des places pour leurs salariés et leurs collaborateurs dans des crèches situées à proximité du domicile familial.

“C’est un service qui est réservé aux salariés des entreprises, ainsi qu’au personnel non salarié comme un gérant ou une profession libérale à une condition, que les salariés de cette entreprise en bénéficient aussi”, explique Tanguy Desandre, directeur de maplaceencrèche, première agence de placement en crèche, qui met en relation familles et entreprises avec 86 crèches à Paris intra-muros. “Pour avoir le maximum de chances d’obtenir une crèche près de leur domicile, les futurs parents peuvent s’inscrire sur notre site maplaceencreche.com dès le début de la grossesse. Nous avons toute l’année des berceaux disponibles, à chaque nouvelle place en crèche réservée on avance vers l’ouverture d’une nouvelle crèche !”

Ces structures privées obéissent aux mêmes normes de sécurité et de qualification du personnel que les crèches municipales. “Nous essayons souvent de densifier les équipes pour mettre en place des activités d’éveil qui nécessitent davantage d’encadrement”, explique Rudy Muti, directeur général de Crèches et Malices, un réseau qui compte 26 structures à Paris.

Pour les parents, les tarifs varient en fonction des revenus, il est le même que dans les crèches collectives municipales. Les crèches inter-entreprises sont conventionnées par la Caisse des Allocations Familiales (CAF) et pratiquent le tarif PSU (Prestation de Service Unique).
Pour l’employeur, l’investissement est modéré : il bénéficie de 83% de subvention. Après déduction du crédit d’impôt et d’une partie des charges, le coût final à l’année est en moyenne de 3 000 euros.