2013-09-26 TAMBO ART

  • il y a 11 ans
En 1993, les habitants du petit village de Inakadate à l’Est du Japon cherchaient un moyen de redorer le blason de leur cher bourg mais aussi une attraction pour engager son attractivité touristique. Las de chercher, ils se sont finalement rendus compte que la “spécificité” la plus manifeste du lieu était la constante culture du riz pratiquée par là-bas.

De là est venu l’idée d’une expression artistique massive, liée à cet héritage. De là est venu le Tambo Art.Le principe est simple : un modèle, différents types de riz pour différentes couleurs, la plantation de ces différentes espèces pour tenter de rendre le dessin choisi le plus saisissant. Et si les activistes de ce type d’expression se cantonnaient initialement à des dessins issus du patrimoine culturel nippon, c’est assez rapidement que le portrait de Napoléon de David s’est vu offrir son équivalent “rizière”, tout comme la Joconde ou plus récemment des personnages plus pop.

L’idée a fait des émules, des villages alentours se prenant au jeu, et le Tambo Art de gagner en notoriété malgré son caractère éphémère.On a pu découvrir , dimanche 22 septembre, aux marais du Vigueirat, l’oeuvre géante de l’artiste Pierre Duba, dessinée grâce à différentes variétés de riz.

C’est la compagnie Le Citron Jaune, Centre national des arts de la rue, qui a importé du Japon, cette pratique artistique baptisée Tambo Art. Elle s’inscrit dans le cadre du festival Grands Chemins d’Envies Rhônement, à l’occasion de Marseille Provence 2013.

Dimanche, c’était le moment de la récolte du riz, célébrée par une performance de deux artistes japonais.

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