Les Roms migrants invités au festival de cinéma de Douarnenez du 23 au 31août 2013 DIHAL partenaire de l'évènement

  • il y a 11 ans
La DIHAL (Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées) en charge du dossier des campements Roms, a souhaité cette année soutenir et participer au festival de cinéma de Douarnenez qui cette année a pour thématique le Rroms, Tsiganes et Voyageurs. La DIHAL lors de ce festival a participé à un débat intitulé : "Migrants économiques stigmatisation ethnique : le cas de la France, une politique d’aberrations." Avec Dragomir Covaci, Mitko, Olivier Peyroux, Zahra Boudjemai-Kalisz conseillère à la DIHAL et Alexandre Le Cleve de la FNASAT Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les Gens du voyage. www.fnasat.asso.fr/
Interviennent aussi dans ce reportage Éric Premel directeur du festival du cinéma de Douarnenez et Guillaume Nungesser chargé de communication à la DIHAL

Le festival cette année : source www.festival-douarnenez.com
Un festival consacré aux Rroms, Tsiganes, Manouches, Gitans, Gens du Voyage Les peuples rroms, première minorité ethnique d’Europe (10 à 12 millions de personnes) n’ont cessé, depuis 6 siècles, de lui apporter, comme chaque peuple la constituant, une contribution humaine, matérielle et culturelle. Ces peuples, sociétés ou familles ont en commun des modes de vie, un rapport au monde, une langue-racine. Ils ont aussi des trajectoires sociales et culturelles liées aux territoires d’appartenance. Ils ont aussi, malgré eux, en commun de faire l’objet de recommandations spécifiques de la part des institutions européennes, d’être dans chaque état stigmatisés, exclus de la santé, du logement, de l’éducation et du travail, d’être victimes de tsiganophobie générale, d’être un peuple mosaïque transnational, d’avoir subi une déportation (en France) et un génocide (en Europe) que l’histoire européenne commence seulement à reconnaître. Selon la définition du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne, le terme «Rrom» désigne l’ensemble des populations immigrées du nord-ouest de l’Inde au premier millénaire. Si ces communautés peuvent être regroupées sous le terme Tsigane, ou plus récemment Rrom, les noms qui servent à les désigner sont multiples. En l’absence de consensus, la question continue à se poser dans la communauté scientifique comme chez les Rroms-Tsiganes eux-mêmes.

A propos du festival source : www.festival-douarnenez.com
Le Festival de cinéma de Douarnenez est né en 1978 à l’époque de grands rassemblements qui ont secoué l’histoire de la Bretagne et renforcé un vaste tissu associatif et militant. Ces luttes ont alors aiguisé l’intérêt et la solidarité envers les combats, les résistances d’autres peuples. Ce que l’on nommait « les minorités nationales ». La notion de diversité culturelle, l’autre dans ses ailleurs, avait déjà tout son sens dès les premières projections, bien avant les longues négociations qui ont poussé un grand nombre de nations à signer la charte du même nom à l’Unesco il y a seulement quelques années. Dès son origine le Festival s’est interrogé sur les revendications linguistiques, culturelles et politiques des minorités d’ailleurs, en écho au contexte de lutte pour la survie de la culture et de la langue bretonnes. Cette notion de patrimoine des humains, celui de l’humanité, des langues, des cultures, des expressions singulières des peuples et des communautés, a traversé le festival, que ces peuples soient minorisés ou exclus, démantelés ou déportés, assiégés ou réduits au silence, parqués ou désocialisés, colonisés de tant de manières : soumis contre leur gré (les exemples sont légions) ou insoumis (ils le sont tout autant). Beaucoup, parmi ces peuples, sont en reconstruction. Beaucoup tentent et parviennent à raconter leur propre histoire, par la littérature, par l’image et le film, par la musique, par les réseaux du type Internet.

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