[Festival d'Avignon 2013] Mathias Leboeuf - "Le paradoxe sur le comédien" le 25 juillet 2013
- il y a 11 ans
Conférence-débat le 25 juillet 2013 à 21h40, dans la Cour d'Honneur de la Faculté des Sciences à Avignon (Festival d'Avignon 2013, OFF)
Conférence : "Le paradoxe sur le comédien : jouer d’âme et jouer de réflexion ou l’empirisme des sentiments". Avec Matthias Leboeuf, philosophe.
Dans Le paradoxe sur le comédien, texte posthume, Denis Diderot développe une esthétique théâtrale qui, en creux, interroge l’épistémologie et la méthode empirique : en effet, selon l’auteur de Jacques le fataliste et son maître, un bon acteur n’a pas besoin de ressentir une émotion pour l’exprimer et, en revanche, moins on sent plus on fait sentir. Tel est le paradoxe. Ainsi formulé, le paradoxe du comédien interroge aujourd’hui plus que jamais, à la fois la sincérité de nos expressions, mais également le chemin permettant d’arriver à une vérité quelle soit intime ou scientifique. C’est l’ensemble de ces problématiques qui sera passé au crible du célèbre paradoxe diderotien et mis en perspective tant sur le plan scientifique que sur celui de « la société du spectacle » qui règne aujourd’hui.
En savoir plus :
http://www.caes.cnrs.fr/le-festival-davignon
Conférence : "Le paradoxe sur le comédien : jouer d’âme et jouer de réflexion ou l’empirisme des sentiments". Avec Matthias Leboeuf, philosophe.
Dans Le paradoxe sur le comédien, texte posthume, Denis Diderot développe une esthétique théâtrale qui, en creux, interroge l’épistémologie et la méthode empirique : en effet, selon l’auteur de Jacques le fataliste et son maître, un bon acteur n’a pas besoin de ressentir une émotion pour l’exprimer et, en revanche, moins on sent plus on fait sentir. Tel est le paradoxe. Ainsi formulé, le paradoxe du comédien interroge aujourd’hui plus que jamais, à la fois la sincérité de nos expressions, mais également le chemin permettant d’arriver à une vérité quelle soit intime ou scientifique. C’est l’ensemble de ces problématiques qui sera passé au crible du célèbre paradoxe diderotien et mis en perspective tant sur le plan scientifique que sur celui de « la société du spectacle » qui règne aujourd’hui.
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