«Un cessez le feu garantirait l'aide humanitaire que nous devons aux palestiniens», Jean-Pierre Delomier de Handicap International
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Après 5 mois de guerre à Gaza, Jean-Pierre Delomier, directeur adjoint des relations internationales de Handicap International, témoigne de la situation humanitaire après son retour de Rafah.

Depuis le 7 octobre 2023 et la terrible offensive meurtrière lancée par le Hamas en Israël, l'escalade de violences dans la bande de Gaza a causé la mort de 30 000 palestiniens dont au moins 10 000 enfants.

Jean-Pierre Delomier, directeur des relations internationales de Handicap International revient d'une mission de quelques jours à Rafah, au sud de Gaza et tout proche de la frontière égyptienne. Le responsable de l'ONG témoigne de la situation humanitaire dramatique sur place et nous explique les conséquences des bombardements incessants.
«Trois besoins essentiels ne sont pas couverts aujourd'hui : l'eau, la nourriture et le toit » souligne l'humanitaire alors que les bombardements et les pilonnages incessants en zones peuplées ont dévasté les infrastructures et les bâtiments civils.

L'aide humanitaire, soumise au feu vert d'Israël, n'entre qu'au compte-gouttes dans la bande de Gaza, principalement depuis l'Egypte, alors que les besoins sont immenses. Pour parvenir à la «victoire totale», Israël a annoncé préparer une offensive terrestre sur Rafah, où sont massés, selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens.

Alors que les espoirs de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza se sont à nouveau éloignés ce jeudi 7 mars, la guerre entre dans son sixième mois dans le territoire palestinien, assiégé et frappé par la famine.
«Un cessez le feu garantirait l'accès à l'aide humanitaire que nous devons à la population palestinienne», souligne le travailleur humanitaire.
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